Bonbonnière

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B comme… Bonbonnière

Bonbonnière

Accessoire délicieusement rétro, la bonbonnière permet de stocker et de présenter des confiseries. Longtemps délaissée, elle fait son grand retour dans les mariages, les baptêmes, mais aussi sur les buffets et les tables des salles à manger.

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Les origines de la bonbonnière

Aussi connue par le passé sous le nom de drageoir, la bonbonnière est originaire d’Italie. L’appellation italienne « bomboneria » désignait à l’origine les petits présents offerts aux convives par les jeunes époux le jour de leur mariage.

Si ces présents ont toujours été des denrées alimentaires, il fallut toutefois attendre le Moyen-Âge pour que la dragée fasse son apparition. Elle remplaça peu à peu le riz, les céréales ou les noix que l’on offrait lors du mariage, et l’amande qui composait son cœur fut d’abord enrobée de miel avant que cet ingrédient soit remplacé par le sucre ramené d’Orient par les croisés.

Au fil du temps, la coutume se répandit et le terme bonbonnière désigna le petit paquet de tulle ou de soie qui renfermait quelques dragées. Les bonbonnières pouvaient aussi être de petits récipients en cristal, en verre, en porcelaine ou en argent, disposés sur les tables à l’occasion d’une communion ou d’un baptême.

Le mot bonbonnière désigne aujourd’hui tout type de pot destiné à stocker des confiseries. Très présentes dans les cuisines pendant des décennies, elles en ont disparu pour mieux y faire leur retour.

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Pourquoi utiliser une bonbonnière ?

La bonbonnière remplit une triple fonction : elle permet de stocker les confiseries, de les conserver dans de bonnes conditions et de les présenter de façon esthétique. À ce titre, il s’agit donc tout autant d’un ustensile pratique que d’un accessoire de décoration.

Il existe des bonbonnières individuelles idéales pour les mariages, les baptêmes et autres réceptions, ou encore des bonbonnières de plus grande taille qui peuvent être disposées sur les étagères d’une cuisine, sur un buffet ou sur une table à manger.

Rouleaux de réglisse, sucres d’orge, sucettes en forme de cœur, berlingots et autres bonbons colorés apportent un charme vintage à votre cuisine ou votre salle à manger, tout en restant parfaitement à l’abri à l’intérieur de la bonbonnière.

À Noël, la table des enfants sera égayée par la présence de petites bonbonnières individuelles, qui peuvent également accueillir bien d’autres éléments que des confiseries.

Pour une décoration originale, vous pouvez par exemple placer dans les bonbonnières des fruits secs, des bougies, des guirlandes lumineuses, des fleurs séchées, des coquillages, du sable, des pommes de pin… N’hésitez pas à adapter le contenu de la bonbonnière à la saison !

La bonbonnière peut aussi être détournée et utilisée comme pot de stockage dans la salle de bain ou la chambre, pour ranger le coton démaquillant, les bijoux ou la petite monnaie.

Une bonbonnière de grande taille habilement décorée pourra constituer la pièce forte d’un centre de table, aux côtés de fleurs et de bougies.

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Quelle matière privilégier pour sa bonbonnière ?

Le verre

Les bonbonnières en verre présentent plusieurs avantages. Tout d’abord, elles ont un bon rapport qualité-prix : à condition de ne pas les faire tomber, elles sont plutôt résistantes et ont une durée de vie très longue.

Elles supportent le passage au lave-vaisselle, ne demandent pas d’entretien spécifique et sont parfaitement adaptées au contact alimentaire. En effet, le verre est un matériau sain, qui ne contient aucune substance susceptible de nuire à l’organisme, même en cas de contact prolongé avec des denrées alimentaires.

La transparence d’une bonbonnière en verre permet de mettre en valeur son contenu. Les bonbons colorés et autres objets décoratifs s’offrent à la vue de vos convives, et apportent un supplément d’âme à ce pot de stockage.

Si l’eau de votre région est très riche en calcaire, vous pouvez faire disparaître les traces en laissant la bonbonnière en verre tremper 15 à 30 min dans de l’eau tiède additionnée d’un peu de vinaigre blanc.

Il est aussi possible de faire bouillir une casserole et de placer la bonbonnière à l’envers au-dessus : au contact de la vapeur, les traces disparaîtront. Séchez-la ensuite avec un chiffon microfibre.

Le cristal

Les bonbonnières en cristal sont appréciées pour leur élégance, leur clarté et la noblesse de leur matériau de fabrication. Leur coût d’achat est plus élevé que celui des modèles en verre, mais elles permettent de décorer une table avec raffinement.

Contrairement à une idée répandue, le cristal n’est pas plus fragile que le verre, et certains fabricants y appliquent un traitement spécifique pour éviter l’apparition de rayures.

Les bonbonnières en cristal sont relativement faciles à entretenir. Il est préférable d’éviter le lave-vaisselle pour que la bonbonnière ne se couvre pas d’un voile blanc au fil des lavages. Nettoyez-la à la main, avec une éponge douce, de l’eau tiède – le cristal craint les chocs thermiques –, quelques gouttes de produit vaisselle et un peu de vinaigre blanc pour lutter contre les dépôts calcaires 

(c) Adobe Stock
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La porcelaine

Une bonbonnière en porcelaine sera du plus bel effet sur une table classique ou romantique, recouverte d’une nappe en coton blanc ou crème.

L’opacité de la porcelaine ne laissera pas voir le contenu de la bonbonnière, mais permettra de mieux préserver les confiseries en les abritant de la lumière.

Si votre bonbonnière en porcelaine est peinte à la main, ne la placez jamais au lave-vaisselle : les motifs ne résisteraient pas à la chaleur.

Le plastique

Les bonbonnières en plastique sont les moins onéreuses, mais aussi les moins durables. Sur le plan esthétique, elles ne peuvent guère rivaliser avec le verre, encore moins avec le cristal ou la porcelaine, mais elles constituent tout de même une option intéressante et économique pour conserver des fruits secs, des confiseries, des biscuits et autres denrées périssables dans un placard de votre cuisine.

Assurez-vous que le modèle choisi respecte la réglementation en vigueur. Le plastique ne doit notamment pas contenir de bisphénol A, et être adapté au contact alimentaire.

Article rédigé par Thierry Villotte

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